Sans parler qu'en France, aucune évaluation n'a jamais été faite sur les potentielles économies d'énergie générées par ces impératifs de rénovation (à l'instar des ZFE dont elles empruntent le même code couleur) et qu'outre-Manche, des chercheurs ont travaillé le sujet pendant une dizaine d'années... pour conclure que ça ne marchait pas. C'est l'effet rebond selon lequel les consommateurs changeraient très vite de comportement de la sorte que l’économie réalisée grâce à la rénovation est rapidement annulée par une augmentation de la consommation d'énergie. Conclusion : les économies d'énergie disparaissent entre deux et quatre ans après une rénovation. L'étude en question, bien peu relayée : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0140988322005643?via%3Dihub
Merci pour ce lien et cette remarque, c'est en effet un point très important et habituel en République du Bisounoursland : on lance des politiques, généralement pleines de bons sentiments dégoulinants mais aussi pleines de contraintes, on espère très fort que ça va bien se passer alors que d'autres, ailleurs, ont déjà prouvé qu'il n'en sera rien.
C’est surtout le diagnostic qui est biaisé dés le départ, entre une passoire thermique et un logement qui utilise une énergie fossile mais qui est bien isolé il y a un biais écologique et politique.
Pour le reste l’ avenir est tellement incertain...
Mamie a isolé les combles. Elle a mis des volets roulants et du double vitrage. Elle consomme assez peu et il fait 25 chez elle. Mais quand le diagnostiqueur est passé, il a classé le logement en F. Le diagnostiqueur a dit qu'il fallait installer une pompe à chaleur pour espérer grimper dans le classement pour une vieille maison... Son chauffage à gaz n'est pas politiquement correct.
Sans parler qu'en France, aucune évaluation n'a jamais été faite sur les potentielles économies d'énergie générées par ces impératifs de rénovation (à l'instar des ZFE dont elles empruntent le même code couleur) et qu'outre-Manche, des chercheurs ont travaillé le sujet pendant une dizaine d'années... pour conclure que ça ne marchait pas. C'est l'effet rebond selon lequel les consommateurs changeraient très vite de comportement de la sorte que l’économie réalisée grâce à la rénovation est rapidement annulée par une augmentation de la consommation d'énergie. Conclusion : les économies d'énergie disparaissent entre deux et quatre ans après une rénovation. L'étude en question, bien peu relayée : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0140988322005643?via%3Dihub
Merci pour ce lien et cette remarque, c'est en effet un point très important et habituel en République du Bisounoursland : on lance des politiques, généralement pleines de bons sentiments dégoulinants mais aussi pleines de contraintes, on espère très fort que ça va bien se passer alors que d'autres, ailleurs, ont déjà prouvé qu'il n'en sera rien.
Typique.
C’est surtout le diagnostic qui est biaisé dés le départ, entre une passoire thermique et un logement qui utilise une énergie fossile mais qui est bien isolé il y a un biais écologique et politique.
Pour le reste l’ avenir est tellement incertain...
Mamie a isolé les combles. Elle a mis des volets roulants et du double vitrage. Elle consomme assez peu et il fait 25 chez elle. Mais quand le diagnostiqueur est passé, il a classé le logement en F. Le diagnostiqueur a dit qu'il fallait installer une pompe à chaleur pour espérer grimper dans le classement pour une vieille maison... Son chauffage à gaz n'est pas politiquement correct.
Mamie aura intérêt à attendre que tout ça se tasse.