Encore quelques heures et ce sera la joie dans les chaumières avec le chapon qui embaume la cuisine, la table joliment décorée et le pop joyeux d'une paire de bouteilles de grand cru, bref, tout est prêt… Le tableau serait idéal, mais un dernier détail reste à régler : comment gérer ces gens aux opinions stupides ?
Certes oui, sur les réseaux sociaux, cette situation est facile à régler : quelques clics, l'indélicat est masqué et on évite ainsi la propagande communiste nauséabonde. Dans la vraie vie cependant, on ne peut malheureusement pas cliquer en direct sur sa cousine gauchiste pour la rendre muette.
Rassurez-vous cependant, il existe quelques moyens simples pour rendre le repas sinon agréable, au moins intéressant, même dans cette configuration.
Premier angle possible : le plan de table. Rien n'interdit de concentrer entre eux les inévitables gauchistes (dont on saura conserver le nombre aussi bas que possible), à un bout de la table, en ayant eu la présence d'esprit de conserver le rôti végétarien (un faux rôti ou frôti) spécialement pour eux, avec le distributeur de parfum "épicéa" éco-conscient pas trop loin pour camoufler le fumet étrange de cette nourriture des enfers.
Deuxième angle envisageable : pendant que les bonnes bouteilles seront judicieusement hors de portée, la vodka Lidl et la 1664 pourront couler à flot pour la cousine. Petit-à-petit, la cohérence générale des propos, déjà pas bien élevée au début, s'effondrera complètement permettant au passage de mettre ses inévitables débordements sur le dos d'une ébriété de plus en plus visible. Et puis, le gauchisme étant avant tout l'expression d'un drame personnel, jouer l'alcoolisme reste fair play.
Troisième angle à pratiquer : rire, de bon cœur, à chaque ânerie débitée avec aplomb. C'est d'autant plus facile que c'est une ânerie et que la cousine va la débiter avec aplomb. Cette méthode marche d'autant mieux si le reste de la tablée n'hésite pas à rejoindre la rigolade.
N'oubliez pas : les gauchistes sont, avant tout, des enfants aux idées simplistes et au constant besoin d'attention. En riant joyeusement à leurs bêtises, vous les comblerez de cette attention dont ils ne peuvent se passer. Avec un peu de chance, vous pourriez même les persuader qu'une reconversion dans le stand-up pourrait leur être profitable ; ça ne changera presque rien dans le paysage des comiques français subventionnés, mais leur départ fera un peu de place dans le champ politique.
Enfin, on peut aussi imaginer un quatrième angle, plus âpre mais parfois plus satisfaisant : la confrontation. Car parfois, il faut dire les choses en face : non, Manon, t'inviter à boire un verre d'eau au lieu de ta douzième vodka n'est pas sexiste, et non, les crèches ne sont pas exclusivement placées pour t'irriter en cette période de Noël mais sont bel et bien une tradition européenne plusieurs fois centenaire.
Bref, pour éviter que le repas ne soit gangréné par la moraline frelatée de la cousine gauchiste, on peut choisir d'attaquer le mal à la racine et de ne pas laisser la mauvaise graine s’implanter dans la conversation quitte à s'interposer à chaque remarque idiote, sans concession.
À la moindre saillie collectiviste tout droit sortie d'un bingo des arguments les plus éculés, vous répliquez. Fini les "c'est la fautalasociété" par trop dé-responsabilisants, digne d'un enfant de 8 ans. Terminé les évocations de "justice sociale" alors que la justice de base est devenue une blague tragique en France. Rideau pour les "taxation des riches" qui ont fui le pays depuis longtemps, laissant les pauvres aux mains de semi-habiles arrogants qui dirigent le gouvernement droit vers la faillite.
Pour certains, il sera temps de ressortir un Bingo gauchiste qu'on cochera au cours du repas, en proposant un toast à chaque ligne ou colonne qu'un convive terminera le premier…
Bien sûr, à chaque "nazi" ou "fasciste", vous reprendrez deux fois de la dinde avec le sourire : par leur usage permanent (et généralement stupide), ces mots ont perdu tout pouvoir de répulsion à tel point que ceux qui les prononcent à tout propos et hors de propos sont maintenant immédiatement identifiés comme de parfaits crétins.
Les clins d'œil entre convives, au courant de cette réalité, fusent donc pendant que les bonnes protéines bien cuisinées descendent joyeusement dans les œsophages, les petits couinements gauchistes étant rapidement couverts par les bruits de couverts et de déglutition décontractée.
Bon repas en famille et joyeux Noël.
Si vous êtes obligé de l’ inviter mettez la à la table des enfants, elle a le même niveau et cela coûte moins cher que de payer une étudiante.
Ma solution, toute cousine gauchiste est éliminée de ma proximité depuis qu'elle m'a rejeté de son environnement.